Salut !
n'hésite pas
à suivre les flèches
tu peux scroller
de bas en haut
et de haut en bas
De gauche à droite
et vice versa !
j'ai pas encore trouvé de solutions pour les gens qui se perdent ... désolé !!!
si t'es malin
tu peux dezoomer un peu
mais c'est moins drôle...
Ce site présente le projet
" Berlin, le cul sur ma chaise "
un livre de Félix Vanderdonckt
Il est composé
de pleins d'images
je les ai prises quand je " travaillais " au musée d'histoire naturelle de Lille
j'étais payé à me tourner les pouces, et cet argent devait me servir pour aller vivre à Berlin
finalement je suis jamais allé vivre à Berlin
mais avec cet argent je suis parti en Scandinavie
j'ai fait un autre livre avec des textes et des photos du voyage, ca s'appelle
" Sauf le soleil "
mais là j'étais parti pour vous montrer " Berlin,
le cul sur ma chaise "
hop hop hop,
on retourne au sujet
Elles proviennent toutes
de captures d'écran Street View
si ca vous interesse vous pouvez allez voir par ici:
le livre commence avec un dialogue entre deux anges, extrait du film
" Les ailes du Désir "
de Wim Wenders
Une passante qui, sous la pluie, a fermé son parapluie d’un coup sec et s’est laissée tremper; un écolier qui décrivait a son maitre comme une fougère sort de terre, et le maitre etonné; une aveugle qui a cherché des mains sa montre en percevant ma présence…
Merveille de vivre en esprit et d’attester pour l’éternité le spirituel, rien que le spirituel chez les gens. Mais parfois je suis las de mon existence d’esprit. J’aimerais ne plus éternellement survoler, j’aimerais sentir en moi un poids qui abolisse l’illimité et m’attache à la terre. Pouvoir, à chaque pas, à chaque coup de vent, dire « maintenant », maintenant, maintenant et nous plus « depuis toujours », et « a jamais ».
S’asseoir à la table des joueurs et être salué, serait-ce d’un signe de tête. Même quand nous participions, nous faisions semblant. Combattant l’un d’eux, faire semblant de se laisser démettre la hanche, faire semblant d’attraper un poisson, faire semblant de s’asseoir aux tables, de boire et de manger, semblant encore, de se faire rôtir des agneaux, servir du vin, dans les tentes du désert, toujours faire semblant !
Je ne demande pas à engendrer un enfant, planter un arbre, mais ce serait déjà quelque chose, au retour d’une longue journée, de nourrir le chat, (…) d’avoir la fièvre. Les doigts noircis par le journal. De ne plus être exalté par l’esprit, mais par un repas, par la courbe d’une nuque, par une oreille.
Dialogue entre deux anges,
Bruno Ganz; Solveig Dommartin
Les ailes du désir, Wim Wenders, 1987.
à la différence de Damiel et Cassiel, les anges du film,
je ne peux pas attester du spirituel chez les hommes
pourtant j'ai survolé la ville,
et j'ai observé les scènes de vie, comme eux!
Peut-être qu'on ne peut qu'imaginer ce qu'il se passe dans la tête des hommes, que se créer des scénarios spéculatifs...
ici